 Les idées d'Émile Pamart | Originaire du Nord de la France, ce brillant architecte s'est établit professionnellement à Martigues et personnellement à Saint-Mitre-Les-Remparts mais il se passionnait pour la chapelle Saint-Étienne."Je suis né dans une famille d'ouvriers mineurs du Pas-de-Calais. Les miens possédaient une foi inébranlable en l'être humain. Il y avait une grande chaleur humaine. À travers mon activité j'essaie d'exprimer cette générosité qui m'a été transmise, de la leur rendre..." disait Émile Pamart dans un portrait dressé par le magazine de la ville de Martigues "Reflets" en juillet-août 2001. Il voulait donner à voir les structures qui rythment l'espace architectural pour rassurer les visiteurs. "Comprendre c'est vivre" affirmait l'architecte. Dans un autre article du journal "La Marseillaise" daté d'août 2003, il explique "Il y a plusieurs voies dans l'architecture : celle du Bauhaus, une mise en forme géométrique qui ne s'adresse qu'aux grands initiés de la géométrie et une autre, où la qualité des matériaux est importante parce qu'elle parle aux gens... Dans un bâtiment on apprend à se respecter soi-même par ce que le bâtiment vous respecte. Il n'y a pas de coupure sociale comme dans la société..." Ses idées, ses croquis, ses discussions avec les autres membres de l'association "Saint-Étienne Renaissance" ont structuré le projet de réhabilitation du site : Un bâtiment ouvert à tous, personnes souhaitant méditer ou amoureux du patrimoine. Un site pouvant accueillir des pèlerinages tout autant que des expositions ou des musiciens.
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 2006 : Premiers travaux | Les membres de l'association commencent par nettoyer le site, dégager les pierres tombées au sol pour les déposer sur une aire de stockage sécurisée. Après la mise au jour du lieu, le sous sol est fouillé avec une détection magnétique pour déceler la présence d'objets métalliques. Ce travail est accompli avec le plus grand soin, sans utilisations d'engins mécaniques pour éviter de détériorer d'éventuelles traces du passé ou d'écraser des vestiges historiques.
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 2007 : Nettoyage du sol de la chapelle | Après avoir sécurisé le site et récupéré les pierres, les membres de l'association dégagent le sol de la chapelle avec précaution, dégageant les vestiges du toit. Un énorme volume de terre est déplacé simplement à l'aide de brouettes et de pelles. Sur la voûte et les murs encore debout, les dégâts provoqués par l'abandon et les intempéries apparaissent. Il faut engager rapidement les travaux avant l'effondrement total.
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  2008 : Confortation de la voûteLa voûte qui surplombe le choeur menace de s'effondrer. Il faut la consolider pour des questions de sécurité mais aussi pour espérer pouvoir un jour la rénover. Les structures de bois sont préparées en atelier et assemblées sur place. |
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Une charpente vient soutenir les arches de pierre. La voûte est provisoirement hors de danger, dans l'attente des futurs travaux. Le choix doit être fait entre une rénovation du toit et des voûtes qui surplombent le choeur et une "cristallisation" de la structure en son état actuel. |
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  2009 et 2012 : Le mur de soutènementAvant d'envisager un quelconque investissement sur le site, il faut bien sûr stopper l'érosion. La chapelle Saint-Étienne est en effet construite sur une "restanque" aménagée à flanc de colline. Le mur de pierre qui soutient cette esplanade a beaucoup souffert. |
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La pluie, le gel, la végétation et les mouvements de terrain ont fragilisé l'imposante structure. Une entreprise spécialisée rénove entièrement le mur en changeant et rejointoyant les pierres. Une rambarde en pierre est construite. En toute sécurité, le visiteur pourra admirer le point de vue unique sur les étangs de Berre et de l'Olivier. |
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  2012 : Construction d'un escalierUn escalier en pierres de taille est construit pour relier l'esplanade et l'ancien chemin de procession. Il est parfaitement intégré au site. Une rampe en fer forgé, dessinée et soudée sur mesure, est également installée. |
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