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L'histoire de la chapelle 

Des origines jusqu'au XVIIIème siècle

À la fin du XVIIIème siècle, JP Capeau, viguier d'Istres, reprend les travaux de H. Bouche (1664) pour interpréter les sources bibliographiques antiques (Pline l'Ancien, Arthémidore d'Ephèse, Etienne de Byzance, Ptolémée, Pomponius Mela, Avienus). Il situe la ville antique d'Astromela à l'emplacement d'Istres. D'autres auteurs ne partagent pas cet avis. C'est le cas de l'abbé JP Papon qui pense qu'Astromela était le nom d'une ville bâtie près d'Istres mais plus proche de Saint-Chamas, non loin de la colline Saint-Étienne.

Juste en face de la colline Saint-Étienne, de l'autre côté de l'étang de l'Olivier se trouve "l'habitat du Castellan" fondé au début du VIème siècle avant Jésus-Christ, occupé de manière discontinue jusqu'à l'époque romaine comme en atteste les  fortifications et autres vestiges mis au jour.

La chapelle de Saint-Etienne, patron d'Istres, ou de Saint-Symphorien (elle est placée sous les deux vocables) est située sur une colline nommée "Vulturno". Elle fut peut-être la paroisse primitive d'Istres puisqu'on y a découvert plusieurs sépultures dans des sarcophages de pierre. L'un d'eux est exposé au Musée d'Istres.

L'élévation de la chapelle et d'un ermitage date du XVIIème siècle. Peut-être de 1643, année gravée dans la pierre du linteau de l'oratoire érigé sans doute à la même époque. Dès sa construction, un ermite s'y installe avec l'accord des Consuls qui lui fournissaient un costume tous les trois ans. En 1752, les Consuls Etienne Arnaud et J.B Gay font procéder à une réfection complète. Après la Révolution, l'ermitage et le chapelle devienne des biens communaux. L'ermitage est vendu le 30 juillet 1796 pour 498 livres au sieur Louis Maurin d'Istres.

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Du XVIIIème au XXème siècle

Cliquez pour agrandir l'imageAu cours des XVIIIème et XIXème siècle, faute d'être entretenue, la chapelle se dégrade. Son retable à cinq compartiments peints par Simondi et Lifferin en 1497 et provenant de l'église Saint-Sébastien à Istres, est volé au tout début du XXème siècle. Quelques années plus tard, la grande Croix en fer forgé disparaît. Commence alors la ruine complète de l'édifice. Le toit s'effondre en 1977, elle est alors victime du pillage de ses pierres taillées.

Il y a encore une cinquantaine d'années elle faisait l'objet d'un pèlerinage le 22 août, jour de la fête de Saint-Symphorien. Les paysans venaient demander aux saints de leur apporter les pluies indispensables à l'irrigation des cultures. Ce jour là, toute la paroisse se retrouvait  après l'office pour un "recampado". Chacun amenait son panier repas pour une agréable journée passée à bavarder et à jouer aux boules sous un soleil ardent !
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XXIème, le siècle du renouveau

Peut-on se résoudre à laisser un tel monument roman, bâti dans la pure tradition des chapelles Provençales, devenir un simple tas de pierre ? Par respect pour la mémoire des bâtisseurs, par l'obligation de transmettre aux générations futures l'héritage de notre patrimoine culturel et cultuel, cet élément indissociable de l'histoire de la commune et des istréens doit être préservé.

Les travaux commencent en juillet 2006 avec un nettoyage et une sécurisation du site. Les pierres sont triées et inventoriées. Depuis, le mur de soutènement et un escalier ont été reconstruits. La voûte a été consolidée en attendant sa rénovation.
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